vendredi 17 octobre 2014

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Mon accouchement - acte II

Je vous ai donc laissé, avec le dernier article, dans la soirée du jeudi 24 juillet 2014 près à nous coucher.
Je me couche dans mon grand lit et Futur Papa sur la banquette dépliée à côté de moi. Nous nous endormons assez facilement, il faut dire que la journée avait été très longue.
Vers 1h30, une forte douleur dans le bas ventre me réveil d'un coup ! Mais c'est quoi cette douleur ? J'ai mal ! Tellement mal, que je n'arrive absolument à rien contrôler. Lorsque la contraction monte, je me sens paniquée, avec une impossibilité à reprendre mon calme ni à me contrôler comme je l'ai appris en cours de sophrologie. La douleur est tellement forte (à mon échelle de novices) que je me sens m'évanouir et/ou vomir. A mes yeux les contractions me sont incontrôlables. Futur Papa appelle les sages-femmes de garde, elles ne sont pas plus alarmées que ça car ce sont mes premières contractions, qu'elles ne sont pas forcement régulières. Certes, c'était les premières, mais je n'arrivais pas à me calmer et quand il n'y en avait plus, j'angoissais de la prochaine qui me ferait mal.
L'Homme et moi décidons de rejoindre le bureau des sages-femmes près des salles de travail pour voir où en est le travail. Nous retrouvons l'aide-soignante, qui la veille, nous avait accueillit. "Toujours là ?" Je lui raconte rapidement ce qui s'est passé hier et lui explique mon ressentie des contractions. Elle m'encourage à garder mon calme à souffler et me comprends sur la douleur que peuvent engendrer les contractions. C'est elle qui nous installe en salle d'accouchement et nous attendons la sage-femme pour l'auscultation.
Après m'avoir examinée, elle m'annonce que je suis dilatée à 2 ! Le choc ! Je pensais que mon col était beaucoup plus ouvert et je m'effondre en pleurs. Je lui demande qu'elles sont les alternatives pour mieux supporter les douleurs tout en lui expliquant que je souhaiterais le bain. Nouvelle claque, je ne peux plus avoir le bain car, j'ai fissuré depuis 24h. Elle me propose le ballon pour l'alternative non médicale. Moi qui souhaitais aller le plus loin possible, voire même, accoucher sans la péridurale, c'est en pleurs et en m'excusant auprès de Futur Papa (qui m'a répondu pourquoi tu t'excuses, c'est ton choix c'est toi qui a mal, tu as bien le droit d'avoir la péridurale si tu le souhaites) que je demande la péridurale car, mon seuil de tolérance à la douleur était déjà dépassée.
L'anesthésiste arrive et me libère de cette douleur, elle m'explique que j'ai une petite pompe que je peux actionner pour libérer un peu de produit. Elle me dit que je ne pourrais pas me lever toute seule et je demande (question bête quand tu nous tiens) "et si j'ai envie d'aller aux toilettes, je vous appelle ?" Réponse : "Vous ne sentirez plus l'envie de faire pipi (What ??) et c'est nous qui vous la viderons (double What ???)". Oui ta glamour-attitude tu te la mets bien derrière l'oreille dans ces moments là !  
Grâce à cette péridurale, j'ai pu me reposer et dormir un bon moment jusqu'en début de matinée. D'ailleurs la sage-femme en m'auscultant m'annonce que la péridurale m'a décontracté et a permis à mon col de se dilater plus rapidement, elle m'indique que je suis à 8 et qu'en fin de matinée normalement Mini-Nous montrera son petit bout de nez. Elle nous dit qu'elle passe le relais à sa collègue car, son service de nuit est terminé.
Nous sommes contents de cette nouvelle et attendons donc que le travail fasse plus d'effet.
Nous rencontrons la sage-femme de jour, celle qui m'accouchera, elle se présente, a une voix douce et posée et souhaite qu'on l'appelle par son prénom. Elle nous demande si elle peut faire la même chose avec nous et si nous pouvons nous tutoyer. J'ai véritablement apprécié cet accueil et ce climat de confiance qu'elle a su instaurer. Elle a su créer une bulle entre elle et nous.
Oui mais voilà, il ne fallait pas compter sur notre Mini-Crapule pour y mettre du sien. Bébé avait décidé de ne pas descendre dans mon bassin.
Elle décide de me mettre sur le côté droit, un coussin de grossesse entre les jambes pour ouvrir mon bassin et faciliter la descente. Sauf que cette position fait remonter la douleur, je recommence à ressentir les contractions même si j'actionne la pompe. Je l'appelle et en pleurs je lui raconte que cette position me fait mal et que les contractions que je sentais légèrement sont plus intenses maintenant. Elle m'explique que je n'ai pas anticipé la douleur qu'il faut appuyer avant d'avoir mal car, le temps que le produit agisse, la contraction s'intensifie. L'anesthésiste ne m'avait pas expliqué cela et la sage-femme me dit que ce n'est pas grave et qu'elle va arranger ça. Elle m'injecte une bonne dose de produits pour calmer cette sensation et m'installe dans une seconde position pour ouvrir mon bassin : sur le dos les jambes en l'air calées sous le coussin de grossesse. Je m'endors une nouvelle fois dans cette position.
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2 commentaires:

  1. Ok je ne devrais pas liiiire tes articles en vrai !! Ca commence à me faire un peu peur même si ce n'est que du bonheur après :D
    Déjà que j'étais déjà en panique pour l'accouchement (bien que je ne sois pas enceinte hein mais quand le jour viendra fiiiou!)
    Non ca donne un point de vue vrai au moins ! On ressent avec toi la douleur ma pauvre !

    xx

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    1. Tu verras dans la suite tu changeras d'avis ^^ !
      Comme toi, avant, je ne souhaitais pas accoucher, peur de la douleur, mais maintenant il existe tellement de choses pour t'aider à la contrôler ou à la diminuer.
      Tu en auras plus peur le jour où tu seras prête ;) !

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